Se débarrasser du pipi au lit grâce à l'hypnose

Partager ce post

Mon enfant fait pipi au lit (énurésie de l’enfant)

Pipi au lit ou énurésie

Il y a 2 types d’énurésie :

la « primaire » si elle n’a pas été précédée par une période où l’enfant a été propre pendant au moins six mois. C’est la forme la plus fréquente. Elle représente 75 % à 85 % des cas d’énurésie.

Puis « l’énurésie secondaire » s’il y a eu une période où il a été propre pendant au moins 6 mois, avant que les épisodes de pipi au lit ne réapparaissent. L’énurésie secondaire débute habituellement entre 5 et 7 ans.

Dans ce cas on peut soupçonner une cause physiologique (infection urinaire, apnée du sommeil…) ou psychologique (stress, trouble du comportement…). Cela peut provenir d’une réaction à un stress ou un traumatisme que l’enfant vit. Par exemple, l’arrivée d’une sœur ou d’un frère , un déménagement…etc.

Votre enfant urine de manière involontaire la nuit, même s’il est propre durant la journée.

Pas de panique si avant 5 ou 6 ans, votre enfant n’est pas encore bien réglé.

A partir cet âge, il est important de consulter l’avis d’un médecin. Car il se peut que votre enfant ait des douleurs associées ou bien tout autre problème qui engendre une énurésie.

Si la piste médicale est écartée et rien ne parait expliquer ce problème, même les traitements médicaux (réduction de la production d’urine), l’alarme « pipi ».
Et bien, continuer la lecture de cet article, il vous éclairera sur une solution alternative.

Qu’est-ce que l’énurésie nocturne ?

Vous vous posez surement la question de savoir pourquoi votre enfant sait gérer sa vessie en journée et pas la nuit ?

Et bien il est normal que les enfants mouillent leur lit jusqu’à l’âge de 4 à 5 ans, la plupart des enfants contrôle leur vessie le jour, mais pas nécessairement la nuit.

Comme tout apprentissage, cela prend plus de temps pour certains enfants. 

On estime que 15% des enfants de 5 ans mouillent régulièrement leur lit et de 6% à 8% le mouillent encore à l’âge de 8 ans.

Voici les facteurs possibles : 

Cela peut-être héréditaire, un enfant dont l’un des parents a fait de l’énurésie nocturne dans son enfance a environ 25% de risque d’en être atteint. Et deux fois plus si les 2 parents en ont fait.

Un retard dans l’apprentissage, l’énurésie n’est généralement pas le signe d’une maladie. Il s’agit d’une étape de développement à franchir qui nécessite plus de temps.

Quelles sont les conséquences pour mon enfant ?

Dans la plupart des cas, l’enfant qui a des problèmes d’énurésie est confronté à une baisse d’estime de soi, déjà parce qu’il ressent de la frustration et de la culpabilité face à ce comportement qu’il ne peut pas maitriser.

Il faut éviter de le culpabiliser davantage en évitant les remarques qui le ramènent à leur problématique. Surtout, l’encourager dans la résolution.
Il est déjà privé de beaucoup de choses, dormir chez les copains / copines, de son autonomie donc inutile d’en rajouter. Surtout que cela ne servira à rien sauf à renforcer le problème et même en rajouter. 
Souvenez-vous que l’énurésie nocturne est involontaire.

Je dis qu’il est privé de son autonomie, car, par soucis pratiques les parents mettent en place des solutions pour éviter que l’enfant et/ou le parent ne se réveillent la nuit (ce qui parait une bonne idée sur l’instant). Dans la plupart de cas d’énurésie, je rencontre des parents qui remettent des couches ou le pot à disposition de l’enfant.
Je ne suis pas là pour culpabiliser le parent, loin de là, mais juste de lui faire prendre conscience que tout un système est mis en place pour enfermer l’enfant dans sa problématique et le faire régresser ( couches, pot, papa/maman changent mes draps…etc).

Quelles solutions envisager ?

  • Laisser grandir votre enfant, en lui retirant les couches , le pot tout ce qui le fait régresser. Simplement garder une alaise pour protéger le matelas.
  • Les habitudes à mettre en place : limiter la quantité de liquide dans la soirée, aller aux toilettes avant de dormir.
  • Ne surtout pas le réveiller la nuit pour aller aux toilettes et le laisser se gérer lui-même pendant la nuit si cela le dérange.
  • Installer une veilleuse pour qu’il puisse se rendre facilement aux toilettes seul la nuit.
  • Lorsqu’il se réveille avec le lit mouillé le responsabiliser un maximum avec le changement de la literie (le laisser mettre le pyjama et les draps dans la machine, le faire participer au changement de drap ou le laisser faire en fonction de son âge)
  • Le soutenir un maximum, en le félicitant lorsqu’il ne mouille pas son lit : dites-lui que vous savez que ce n’est pas de sa faute et qu’il y arrivera.
  • Ne le punissez pas, et ne l’humiliez pas.

Je vous ai dit plus haut que l’énurésie nocturne est involontaire, ce qui veut dire qu’il s’agit d’un mécanisme inconscient.
Donc avec la mise en place de tout ce qui est dit en haut  et de la patience (car oui, il y aura des accidents mais c’est normal comme tout apprentissage), cela peut suffire à sa résolution dans certains cas. Mais pas pour tous. 

Si cela ne suffit pas et bien rajoutez un accompagnement en hypnose pour agir sur ces mécanismes inconscients qui permettront de retrouver les apprentissages utiles à la résolution du problème de votre enfant.

Sachez qu’une énurésie dite primaire est résolue à partir du moment ou votre enfant est sec pendant 3 mois consécutifs.

Vous faire accompagner en famille

Si vous préférez être accompagné dans la mise en place de toutes ces étapes et l’accompagnement de votre enfant vers plus d’autonomie et bien je le ferai avec plaisir.

Sachez juste qu’il faudra nécessairement du temps à ce comportement pour changer, donc 3 à 4 séances espacées sur 3 mois.

Ainsi vous retrouverez des nuits calmes pour votre bien-être et celui de votre enfant.

Plus d'articles